Le plat paillis qui est le mien

29 juin 2024

J'ai, lors de la création du potager il y a quelques années, choisi de recouvrir les allées entre les bacs avec du BRF (bois raméal fragmenté). Cela a l'avantage de nourrir le sol et d'offrir un couvert végéral agréable sous le pied. En plus, ça sent bon !

Chaque année, j'ajoute une couche de ce paillis car il a tendance à se tasser avec le temps et à se mélanger avec la terre qu'il est censé protéger.

Je fais alors chaque printemps quelques voyages avec ma petite auto à l'éco-centre de la ville où se trouve un tas de paillis à disposition des habitants. Je l'y remplis de branches déchiquetées. Elle en contient beaucoup ! Mais il faut que je prévois ensuite un gros ménage pour la dépoussiérer !

Cette année, les allées du potager étaient devenues terreuses. J'ai décidé de reprendre l'opération de couverture à la base en grattant au sol le peu de paillis qu'il restait des années précédentes. J'y ai déposé des couches de cartons récupérés dans les bennes des commerces environnants. Cette couche de séparation entre la terre et le paillis permettra de retarder la décomposition du paillis et la repousse des mauvaises herbes.

Du paillis ? En veux-tu ? En voilà !

Pour cela, j'avais besoin de paillis, de beaucoup de paillis ! Pour éviter de nombreux voyages à l'écocentre, j'ai profité du passage de l'élagueur venu abattre quelques arbres chez mon voisin d'en face pour lui demander s'il pourrait décharger son camion dans ma cour à la fin de sa journée. Cela évitera pour lui des allers-retours pour vider son chargement, pour moi de faire des allers-retours avec le tas de la ville mais aussi et surtout d'empoussiérer une nouvelle fois ma petite auto.

Ce qui fut demandé fut fait, avec sourire et enthousiasme, même plutôt deux fois qu'une ! Je l'adore, cet élagueur !