top of page

Du rêve à la réalité, il n'y a qu'un bac

Je pense à tous ces gens que j'ai rencontrés, certains tout récemment, qui ont consacré et consacrent encore beaucoup de temps de leur vie à faire vivre leur jardin pour qu’y naissent et croissent de beaux légumes, goûteux et savoureux. Secrètement, je les envie d'avoir ce savoir-faire, cette patience, cette ténacité, cette foi dans le temps...

Je regrette parfois de ne pas avoir assez de temps, pour le partager avec ceux que j’aime, bien sûr, mais aussi du temps pour moi, pour laisser émerger une créativité que je sens en sommeil et qui ne semble s’exprimer spontanément que dans les périodes de vacances.


Septembre 2017


À la fin de l'été, avant de me laisser happer complètement par le rythme effréné de la rentrée et la reprise de mes activités professionnelles, sur la lancée d'un élan de créativité estival, je me suis mise à rêver d'un potager, productif et créatif.

Découragée par des essais non fructueux quelques années auparavant, par des séances de binage et de désherbage inlassablement répétitives, j'hésitais encore. Puis, grâce aux algorithmes de Facebook qui ont l'art de nous suggérer ce qu'il nous faut quand on ne le cherchait pas encore, j'ai découvert les vidéos de Loïc Le Jardineur : quatre petites vidéos-tutoriels qui m'ont aussitôt séduite et convaincue. En construisant moi-même un carré de potager en hauteur, je pourrai cultiver mes propres légumes, sans avoir à me pencher, et même sans avoir à retourner la terre ni désherber. Le rêve du jardinier ! En plus, il sera esthétique et créatif !

La meilleure manière de manger de bon légumes, frais, sans pesticides ni engrais chimiques, qui n'ont pas fait des kilomètres pour arriver jusque dans mon assiette n'est-elle pas de les faire pousser dans ma cour ?

Et puis, ne serait-ce pas un merveilleux terrain de jeu pour laisser émerger la fantaisie d'une douce folie et maintenir éveillée cette petite flamme de créativité qui vacille quand on ne s'en occupe pas ?

Motivée par cette nouvelle perspective, j’ai studieusement suivi les plans du Jardineur, ai fait mes croquis, ai commandé mon bois dans une scierie de Mont-Saint-Grégoire, l’ai mesuré, scié, assemblé, vissé, cloué… grâce à l'arsenal d'outils d’Éric qui est heureusement très bien équipé.



J'étais tellement excitée d'avoir dépassé ma peur de la scie à onglet et transgressé non sans une certaine délectation les interdits de ma petite voix intérieure ("Mais, t'es folle ! Tu vas te blesser ! Tes mains de pianiste, Marie !"), tellement heureuse de découvrir le plaisir de manier les outils jusque là réservés à Éric et de construire du concret avec du bois comme une apprentie charpentière, que, si je n'avais pas manqué de bois, j'aurais scié et vissé tout ce qui me serait passé sous la main. Une véritable addiction ! Bref, j’ai adoré construire ces bacs.

Déjà, avec cette première étape, cette toute petite réalisation, mon projet prend forme. Ces quatre carrés préfigurent le décor de notre jardin à venir. Enfin, à peine, car j'ai déjà des projets d’agrandissement et des idées de décoration plein la tête !

En attendant, le défi du moment reste le remplissage...


Pensées particulières pour les jardiniers : Marguerite et Jacques, Françoise et Jacques, Richard, Renée, Juliette...

36 vues0 commentaire

Posts récents

Voir tout

Comments


© 2021 Marie, Côté Jardin
bottom of page