mars-avril
Comme chaque année, avant même que la neige ait fondu, des semis ont vu le jour dans le petit cocon du sous-sol, surveillés, dorlottés, arrosés, amendés, puis transplantés en godets avant de sortir au grand air pour quelques jours d'acclimatation avant plantation définitive en pleine terre, dans les bacs du potager.
Cette année, j'ai mis l'emphase sur les tomates. La saison estivale étant courte au Québec, je teste trois nouvelles variétés que j'ai choisies parmi les variétés hâtives pour multiplier les chances d'avoir des tomates avant l'automne (!) : Galina (jaunes), Tigerella (rayées) et Stupice (rouges). Je me suis procuré ces graines auprès de la Société des plantes.
J'ai effectué également des semis de poivrons, de zucchinis jaunes, vertes (Dark green) et de courges butternut, tous beaux et bien réussis.
mai
Au moment de la plantation, j'ai distribué quelques surplus à mes amis jardiniers et fait quelques échanges avec ma voisine Ruth qui m'a offert quelques plants : concombre arménien, tomate Amish paste...
En complétant ces semis avec quelques achats chez les producteurs bio de la région, j'ai garni le potager d'une vingtaine de plants de tomates d'une quinzaine de variétés différentes, de plants de poivrons, courges butternut, zucchinis, choux rave et choux pommés, kale, céleri rave et céleri branche, basilic... J'y ai par la suite semé concombres, pois mange-tout, haricots grimpants, basilic, pok choï...
Il n'y a plus qu'à attendre que ça pousse.
Pendant ce temps, l'ail planté à l'automne a colonisé le tunnel qui l'a protégé de la mouche du poireau depuis sa plantation.
mi-juin
J'ai fait une première récolte de fleurs d'ail dont j'ai fait un pesto en mixant les tiges encore tendres avec de l'huile d'olive. Un régal ! Je le déguste avec gourmandise à la petite cuillière tant le goût de la fleur d'ail est fin et délicat !
Ailleurs au jardin, les petits fruits promettent une récolte abondante : avec la chaleur et les pluies des derniers jours, fraises et cerises ne tarderont pas à arriver à maturité.
J'ai pris la peine cette année de protéger les cerisiers avec des filets pour éviter que oiseaux et écureuils ne s'en régalent avant que nous ayons le loisir d'y goûter.
La nature promet d'être généreuse cette saison.
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