Octobre 2017
Inspirée de la Hugelkultur qui consiste à cultiver les légumes sur des buttes auto-fertiles constituées de couches superposées de brun (bûches, bois mort, brindilles, feuilles mortes...) et de vert (tonte de pelouse, déchets de jardin...) recouvertes de paillis, la technique que j'ai choisie pour mon futur potager est celle de Loïc le Jardineur* qui, elle, consiste à faire la même chose mais dans des bacs. Tous ces éléments se mélangeront et se décomposeront avec le temps grâce à la collaboration acharnée et assidue des vers de terre et autres micro-organismes présents dans la terre. Ainsi, la terre s'enrichira d'elle-même et se bonifiera avec le temps, plutôt que de s'appauvrir.
Je suis donc partie en quête de bûches en état avancé de décomposition pour en tapisser le fond de mes bacs, Elles seront l'or noir de mon potager, un trésor de micro-organismes et de champignons qui enrichiront la vie des bacs et stimuleront la décomposition des matériaux qui les rempliront.
J'ai ainsi fait trois gros voyages de vieux bois, m'approvisionnant dans la cour de deux de mes amies et dans le bois de mon ami Roch à Saint-Liboire.
Une fois le fond de mes bacs tapissé de ces vieilles bûches pourries, j'y ai ajouté successivement des couches de tout ce que j'ai pu trouver sur notre terrain, alternant le vert (riche en azote) avec le brun (riche en carbone): des couennes de gazon avec de la bonne terre argileuse, des feuilles mortes broyées à la tondeuse, les tailles d'automne des vivaces du jardin, des branches et des brindilles après le grand ménage des arbustes, de la tonte fraîche de la pelouse... Entre les couches, j'ai saupoudré un peu de terre mélangée avec du compost, avec supplément de vers de terre... du jardin !
À ce stade-ci, les bacs ne sont pleins qu'aux trois-quarts. Je laisserai le mélange se tasser durant l'hiver et attendrai le printemps pour y ajouter en surface une bonne couche de 8 pouces (20 cm) de bonne terre.
*voir article précédent : Du rêve à la réalité, il n'y a qu'un bac.
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