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Serre - la touche finale

Début juin

Le deuxième bac construit, rempli, irrigué et planté, j'ai pu enfin me consacrer à la dernière étape de la construction de la serre - je crois que c'est celle que je préfère - :


LA DÉ-CO-RA-TION !


C'est l'étape de la personnalisation. C'est aussi l'étape où l'espace prend vie et où il finira par me ressembler, indéniablement, inévitablement.

D'abord, le sol !


Sous mes pas, la roche

J'avais tout d'abord imaginé utiliser les dalles de l'ancien propriétaire, conservées depuis 15 ans dans le fond du jardin, pour en faire des pas japonais (qui n'ont - soit-dit en passant - rien de japonais).

Mais finalement, non ! Trop difficiles à stabiliser sur un sol argileux et difficiles à niveler.

J'ai donc retiré les dalles... une journée de grosse chaleur ("Elle est folle !"). Je les utiliserai pour un autre projet.


J'ai tapissé le sol d'une toile de géotextile assez épaisse et ai déversé dessus des sacs de roche concassée 1/4.

16 sacs de graviers, de 30 Kilos chacun : presque une demi-tonne de graviers portés à bout de bras !

C'est de l'ouvrage. Ça vaut bien des séances de muscu !... mais ça valait la peine.

C'est jôliiii !!!


Fin juin

C'est décidé : j'habite ma serre !


Les autres éléments de déco se sont ajoutés au fur et à mesure, au gré de l'inspiration, des petites trouvailles (petits tabourets rouges trouvés dans une brocante), des petits cadeaux de mes amies (le carillon en bambou de Diane, le mobile peint par Alain Bissonnette et offert par Nicole, sa conjointe...) et des idées de recyclage (grilles d'un défunt frigo, paravents en fonte récupérés sur Marketplace...). J'y ai ajouté quelques fleurs pour la couleur.


Ma serre ressemble à un salon de jardin. J'y verrais bien une étagère pour une bibliothèque, une table bistrot pour le petit verre du matin, un hamac pour des siestes torrides... Les idées ne manquent pas.


Définitivement, j'adore cet endroit. C'est un petit cocon, chaud et coloré, baigné d'une lumière diffuse et généreuse, un espace protégé où la vie se déploie à vitesse grand V.

J'y passerais des heures sans les compter, là, à ne rien faire d'autre que contempler les légumes, les écouter pousser et nourrir de cet émerveillement l'inspiration nécessaire pour qu'émerge en moi une nouvelle puissance : une force de vie qui ne demande qu'à s'exprimer, à créer, à guérir.



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