La période est difficile pour la scierie avec laquelle je fais affaire depuis quelques années. Tout d'abord débordée par le nombre exponentiel de commandes (un effet du confinement peut-être, durant lequel un grand nombre de propriétaires en ont profité pour refaire leur patio ?), l'équipe se trouve soudain amputée de deux de ses employés "planeurs", partis pour je ne sais quelle aventure (un effet pervers de la PCU peut-être ?). Affaiblie, l'entreprise n'est plus capable de répondre à la demande. Il y a déjà un mois, j'ai commandé 90 pieds carrés de lambris de cèdre embouveté et je n'ai encore aucune idée du moment où ils seront disponibles. La scierie n'est pas capable de me le dire non plus.
Éloge de la lenteur
Qu'à cela ne tienne, je ne suis pas pressée. Je prends mon temps pour monter ma serre, en fonction de mon temps libre, de l'énergie du moment et de la disponibilité des matériaux. Je prends même un certain plaisir à étirer le temps entre les étapes du chantier. Chacune d'elle est un nouveau terrain d'apprentissages successifs qui demande une préparation mentale, une mise en condition. Alors, je savoure. Qu'elle ne soit pas prête avant l'hiver n'est pas si important que ça. Ce projet m'habite, que j'y travaille ou non.
Coup de cœur pour une planche
Séduite par les belles planches de cèdre raboté que j'ai utilisées pour l'intérieur de la serre, j'ai trouvé qu'elles feraient un très beau parement extérieur, pour un prix à peine plus élevé que celui du lambris de cèdre que je ne verrai jamais. J'ai donc fini par annuler ma commande auprès de la scierie et me suis lancée dans le revêtement de la partie basse de la serre en planches de cèdre.
Au travail, donc !
Nouvel Apprentissage
Petite fierté du jour : grâce aux bons conseils (et aux bons outils) de mon Éric préféré, j'ai appris à me servir d'une toupie pour faire les encavures dans lesquelles viendront se loger les feuilles de polycarbonate. Trop contente !
Mise à jour du 24 septembre 2020
J'attaque la face Nord.
Et voilà le résultat !
Kommentare