Dans la série "Je construis ma serre moi-même (toute seule)", voici une des étapes les plus enthousiasmantes et gratifiantes de mon projet : la pose des parois en polycarbonate.
Mais avant de la réaliser, j'ai longtemps tergiversé sur la question de la jonction entre bois et polycarbonate.
Précautions d'usage
En bonne néophyte que je suis, je me trouve à chaque étape confrontée à des questions que je n'avais pas du tout anticipées. C'est sans doute l'une des principales raisons de la lenteur de l'avancée de mon chantier. Je dois m'arrêter régulièrement pour consulter mes "amis Facebook" des pages consacrées spécifiquement à la construction de serres et recueillir leurs avis parfois contradictoires pour me faire ma propre opinion et prendre mes propres décisions. Parfois, après moultes tergiversations, je finis par prendre une toute autre direction que celles qu'on m'a indiquées, juste parce que le bon sens me rappelle que ma serre n'est pas une serre 4 saisons, isolée, étanche, chauffée et que je dois évaluer la pertinence d'investir encore plus de temps, d'argent et d'énergie en fonction des ressources dont je dispose.
La question du moment
Comment éviter que les eaux de pluie et la condensation ruisselant sur les parois de la serre ne s'accumulent et ne stagnent sur le bois au risque de le faire vieillir prématurément ?
La solution simple et efficace que j'ai trouvée en dernière minute est dans l'installation d'une moulure d'égouttement en aluminium. En plus, c'est très joli ! Le blanc de la moulure contraste élégamment avec le jaune du parement et lui donne une petite allure patrimoniale.
Finalement, la jolie petite rainure (le vrai terme est "feuillure") que j'avais faite à la toupie dans les planches du parement ne servira à rien. Mais au moins, elle ne nuira pas.
Elle sera un des stigmates de mes nombreuses hésitations !
Me voici donc enfin prête pour l'installation des feuilles de polycarbonate !
Au boulot !
Pour les parois transparentes, j'ai choisi du polycarbonate multi-parois (deux murs) de 8 mm d'épaisseur, le même que pour la toiture.
J'ai commencé par la face Nord.
Le lendemain, j'ai attaqué la face Sud, pendant qu'Éric s'occupait de trouver une solution pour la fixation des charnières sur les fenêtres du toit. Quand il s'agit de travailler le métal, il est toujours d'une aide précieuse ! Et le surlendemain, j'ai recouvert une partie des pignons.
Mon projet a déjà ressemblé à une étable, puis s'est rapproché progressivement du chalet AirBnB à louer pour les fins de semaine. Aujourd'hui, ça commence enfin à ressembler à une future serre. ;-)
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