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Prévert : Paroles en musiques

un spectacle poétique, théâtral et musical

concocté par Yves Chaurette, récitant, et Marie Muller, pianiste

Ce spectacle fut présenté pour la première fois en novembre 2005 au Manoir Rouville-Campbell de Mont-Saint-Hilaire.

Habiller les Paroles de musiques

Plusieurs compositeurs se sont essayés à mettre Prévert en musique. Joseph Kosma a sans doute été de ceux-là le plus prolifique. Dans ma maison, Les feuilles mortes, La pêche à la baleine, En sortant de l’école et Barbara en sont de bons exemples.


Accompagner les mots, c’est tenter de leur donner un éclairage nouveau. À l’occasion de ce spectacle, le choix des pièces musicales en guise d’habillage sonore fut minutieusement concocté à partir d’une recherche toute intuitive.

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Les univers sonores d’Érik Satie (1866-1925), de Francis Poulenc (1899-1963) et de Pierre Sancan (1916-2008) – tous aussi français que Prévert lui-même – s’accordent tout naturellement à celui des Paroles de Prévert.

 

Finement colorées de contrastes inspirants, tour à tour humoristiques, surréalistes, cyniques, absurdes, nostalgiques, enfantines, un tantinet dépressives, ces musiques teintent les mots de nuances discrètes et subtilement évocatrices.


Ainsi, la musique se joint aux mots, en guise de contrepoint, tantôt soulignant le sens de ceux-ci, tantôt le contrariant pour en extraire le sens caché. Une fois, elle rythme le texte pour en souligner les accents; une autre fois, elle étend son tapis de résonances tout en demi-teinte, dressant le décor sonore d’un tableau imaginaire.

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Selon Yves Chaurette, ce spectacle ne ressemble en rien à une soirée de poésie conventionnelle. "Les textes sont regroupés en cinq segments qui représentent chacun une facette de l'œuvre de Prévert." Dans chacun des segments, les poèmes sont enchaînés, joués et habillés par la musique. "Il se crée vraiment un climat, une atmosphère qui permet au spectateur de pénétrer plus facilement dans les textes."


Ce que le narrateur aime particulièrement de la poésie de Jacques Prévert, c'est cet aspect touchant et émotif ou, à l'opposé, farfelu et éclaté. "C'est très varié. Cela permet donc de monter un spectacle qui sait rejoindre facilement le public."


Le fait que la poésie de Prévert soit de la prose est un atout autant pour le narrateur que pour le public. "C'est très proche de la langue parlée. C'est donc très facile à se mettre en bouche et à entendre pour le public.".

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"J’aime sentir cette subtile influence que la musique exerce sur la compréhension du texte, comme un filtre discret mais tellement efficace", explique Marie Muller.

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Marie Muller et Yves Chaurette

Ce spectacle sera repris et présenté prochainement au Québec. 

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Extraits audio  (démo)
Rue de Seine
Portrait d'un oiseau
La Complainte de Vincent
Pages d'écriture
L'orgue de Barbarie

Pour toute information

contactez

Marie Muller 

ou Yves Chaurette

Compagnons des mauvais jours
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